dimanche 17 mai 2009

Jour 227 – 13 mai

Retour au rôle de touriste, cette fois-ci pour le quartier financier, Wall Street et le quartier chinois. Mais le clou de la journée est d’aller voir une comédie musicale, Phantom of the Opera, le pièce qui joue depuis le plus longtemps sur Broadway ! J’ai hésité entre le cinéma ou ça et Audrée a bien fait de me convaincre, c’est quelque chose à voir.

Jour 226 – 12 mai

Avec le soleil pour nous aider on s’ancre donc en face de New-York pour retourner y faire les touristes. De tout le voyage j’ai commenté presque chaque ville en disant que la population est gentille et acceuillante, mais là c’est tout le contraire, tant moi que Audrée trouvons que le monde sont bêtes, si ce n’est pas complètement attardés. Exemples : la journée débute avec un commis de Welcome Center (habituellement les gens les plus serviables) complètement désintéressé qui joue sur son cellulaire pendant qu’on lui parle. Peu après on a affaire à un vendeur chez qui je regarde pour acheter des jumelles, je lui dis que c’est intéressant mais je veux jeter un coup d’oeil aux critiques sur internet avant d’acheter, sa réponse : « Then get the fuck out of here » (traduction libre : « Alors criss le camp d’ici ») ! Ce n’est pas fini, je magasine aussi un ipod et dans une boutique ils en ont mais pas le modèle que je veux, quand le vendeur voit que je ne lui acheterai rien il nous dis gentillement que Apple fait une promotion ce soir, soit chez lui ou chez Apple Store, les ipod se vendront à 100$ au lieu de 150$ de 21h à 24h... Hmm pourquoi pas, ça arrive que les compagnies font des trucs du genre. Après une bonne marche pour se rendre au fameux Apple Store on apprend que cette promotion n’existe pas, et de façon non surprenante l’autre magasin est fermé après 9h. Conclusion : ne faisant pas de vente, le vendeur à fait exprès pour nous niaiser et nous faire perdre du temps ! Au fait c’est pas grave car la marche pour s’y rendre était bien située.... Mais quel cave !Vraiment New-York à le trophé de la population la plus détestable de la côte Est. (Et à l’inverse, les deux Carolines, la Virginie et Cuba sont les finalistes pour le trophé de la population la plus acceuillante.)

Jour 225 - 11 mai

Conditions semblable à hier ce matin donc repos, shopping en ville et visite du catamran Dyad. En après-midi le vent change de direction et nous permet de partir avec un courant de marée favorable vers 16h et la petite étape de 25 miles se fait très confortablement. On rejoint le mouillage de la 79th de noirceur et il est assez difficile de trouver un ancrage au travers des moorings de la marina, on décide de s’accrocher à un jusqu’à demain matin, ils sont tous vident. La marina n’en est pas avisée et ne s’en rendra jamais compte, mal honnête ? Oui je suppose, mais je trouve bien mal honnête de leur part d’avoir démesurément espacé leur 50 moorings jusqu’à plus d’un mile de leur marina afin d’occuper tout l’espace disponible. De noirceur ça devient un champ de mines, mais de jours ce sera très facile de trouver un bon endroit, leur boule doivent être espacée de 500 pieds et sont loin du bord. (Au fait ils savent très bien poser des moorings, ceux près de la marina sont espacés normalement, il ne fait pas de doute pour moi que les autres sont volontairement placés afin de se répendre sur tout le territoire favorable à l’ancrage.)

Jour 224 – 10 mai

Pas très bien reposé, la nuit dernière le vent s’est levé et à brasser passablement le mouillage, à preuve j’ai reçu des embruns par l’écoutille au dessus de mon lit, à l’ancre ! Il vente donc 30 noeuds qu’il faut gérer au près serré pour se rendre à New-York. La balade est des plus désagréable, le courant dans le port s’oppose à la vague et celle-ci se gonfle rapidement et nous progressons bien tranquillement alors qu’il nous est obligatoire d’aller rapidement, sinon on se fera prendre à la renverse du courant. Le problème est qu’il reste très peu d’essence après le long passage que l’on vient de faire (pour ma défense, je suis aller à la marina hier avec les bidons mais à marée basse il m’aurait fallu jouer dans une échelle avec des 5 gallons, j’ai laisser faire), à la vitesse qu’on arrive tant bien que mal à faire, il nous est maintenant impossible de rallier le mouillage de la 79th, la statue de la liberté est encore possible avant la renverse de courant mais ce serait serré. Dure d’estimer si on peut se rendre, le bateau bouge beaucoup trop et on reçoit bien trop souvent de l’eau pour ouvrir le réservoir d’essence et vérifier le niveau... Et se retrouver sans moteur par 30 noeuds de vent dans le port de New-York ne m’attire vraiment, je juge plus prudent de faire demi-tour et retourner s’habriter à Sandy Hook, l’équipage ne semble cependant pas apprécié le réveil matinal forcé pour se faire tremper quelques heures et retourner au point de départ ! Le capitaine non plus finalement, le fond de ce mouillage est de vase très molle et ça aura pris 6 tentatives avant d’accrocher (donc 5 montées d’ancre!).

Jour 221 à 223 - 7,8 et 9 mai

Pas idéale comme fenêtre météo, on devrait passer entre deux zones de vents plus forts, il n’y a cependant pas que le vent à prendre en considération cette fois, il mouille et le ciel est complètement couvert, on espère bien ne pas devoir faire 30 heures sous la pluie. Mais si on ne prend pas cette occasion on risque d’être clouer ici une autre semaine, vraiment un temps de chien ces jours-ci, alors départ. Heureusement la pluie ne dure que quelques heures et le temps reste calme mais couvert pour le reste de la journée. La nuit est par contre un peu plus mouvementée, on se retrouve encerclé d’orages électriques que l’on voit bien au loins par leur éclairs. Comme on ne peut pas toujours être chanceux, il fini par y en avoir une qui s’approche de nous rapidement et d’un coup sec le vent et la pluie deviennent si intense que j’ai de la misère à voir le devant du bateau, les éclairs tombent partout autour, très impressionant... et pas très sécurisant. Par chance ça ne dure pas bien longtemps et l’orage continue son chemin en nous laissant derrière. Le reste du passage se passe sans histoire mis a part un paquet de mouches qui ont élu domicile sur le bateau au départ de Norfolk et sont donc coincé avec nous, on dort (ou tente... maudite mouches) en alternance et le vent plus fort qui était prévu est retardé. Aussi bien continuer vers New-York, sinon on va être forcé de rester à Cape May quelques jours. Il n’y a tellement peu de vent qu’on fait maintenant route qu’au moteur, dans la brume pendant la majeure partie de la deuxième nuit et de la matinée. Le courant n’est pas favorable pour aller directement à New-York alors on met l’ancre à Sandy Hook pour terminer cette étape qui est la plus grande du voyage : 50.5 heures et 268 miles parcourus.
(Une photo dans l'orage aurait été plus esthétique mais j'avais autre chose à faire...)

Jour 220 – 6 mai

Je jette un coup d’oeil au moteur, dès fois qu’il y ait de quoi à faire et à ma surprise les engrenages ne sont pas plus usés qu’avant, mais ils ne se touchent plus, il semblerait bien que la faute repose sur une pièce que Suzuki a installé sous pression et qui peut maintenant bouger, ce qui a permis aux engrenages de s’effriter tranquillement, les particules d’acier ainsi créées ont ensuite fait du ravage dans le pied du moteur... Merci Suzuki pour cette conception plus que bouetteuse, pour l’instant je joue du marteau afin de fixer le tout en place et le moteur ronronne comme au début, un bruit étrangé à nos oreilles depuis des mois ! Mais pour ne pas tenter le diable, on ne va se promener qu’à faible régime à partir de maintenant. Côté météo il semble y avoir une possibilité de partir demain, pas super mais on devrait pouvoir rallier Cape May sans trop se faire brasser, mais comme les conditions sont très changeantes il faudra attendre les prédictions de demain matin avant de prendre la décision de partir. Dans l’immédiat Audrée va donner des brioches qu’elle vient de faire à cette chère Betty, pour la remercier de la permission d’utiliser le quai.

Jour 219 – 5 mai

Temps orageux et prédictions météo toujours défavorables, nous retournons donc à Norfolk par ferry, cette fois pour aller au musée maritime qui possède un spécimen particulièrement intéressant: le USS Wisconsin, un destroyer de classe Iowa, un des plus gros et plus rapides qui ont existés. L’intérieur du bateau est encore fermé hermétiquement (dès fois que...) mais on peut marcher à la grandeur du pont. Très intéressant encore une fois, notons que depuis Beaufort nous avons visités pas moins de cinq musées qui ont en commun d’être bien fait et gratuits (Maritime de Beaufort, Albemale région de Elizabeth, Maritime de Porthsmouth, MacArthur de Norfolk et Maritime de Norfolk).

Jour 218 – 4 mai

À partir de maintenant je surveille la météo afin de faire un passage par la mer et rejoindre Cape May, ce qui nous évite de faire le baie de Chesapeake et celle du Delaware. On n’avait pas envie de les refaire et de ne plus avoir de dinghy pour aller à terre nous incite encore plus à passer par la mer, cependant la météo elle ne nous incite pas du tout, pour toute la semaine il y a de forts vents instables... Les prédictions peuvent changer alors je vais me contenter de rester à jour et attendre une fenêtre favorable, par chance on est à quai avec un ferry qui se rend en ville au demi-heure, difficile de faire mieux sans dinghy ! Aujourd’hui on va voir le MacArthur Memorial qui se révèle être un grand musée fort complet sur toute les guerres auxquelles les USA ont participés, tout en suivant la carrière impressionante du général. Puis tant qu’à être dans le sujet des belles découvertes: la marina juste au sud du bassin à des douches qu’ils offrent gratuitement même si nous ne sommes pas clients !

Jour 217 – 3 mai

Retour au bassin de Highstreet Landing car on a découvert que la dernière représentation du Millitary Tatoo of Virginia est cette après-midi ! Toujours pas de dinghy mais un ferry qui se rend à Norfolk en 15 minutes! Un seul regret par rapport à cet évenement : ne pas être arriver assez tôt pour profiter de toutes les spécialités culinaires offertes aux stands de plus de 20 pays (motion pour l’Italie qui offre des Ferreo Rocher!). On a beaucoup aimé le spectacle.

Jour 216 – 2 mai

Petite visite au bâtiment juste à côté du bassin qui est un musée maritime puis un peu plus loin pour voir un bateau-phare qui a été mis à sec, les deux attractions valent bien un petit détour à Porthsmouth, notons qu’il y a aussi la meilleure boutique d’antiquités marines de la côte Est. Juste avant de partir pour Norfolk on visite le voilier de charter Spirit of Independance, un schooner en acier de 62’, belle bebelle! Un demi-mile plus loin on mouille en face de Norfolk pour s’y rendre en dinghy et aller faire un peu de shopping, le retour en dinghy est quand à lui un peu problématique. J’avais cru remettre le hors-bord en ordre à Oriental mais là il fait un bruit d’enfer qui s’intensifie pendant que l’on traverse la rivière, et inversement la poussée de l’hélice diminue jusqu’à ne presque plus nous faire avancer rendu à quelques centaines de pieds du voilier... On s’y rend donc de justesse, convaincu que les engrenages se sont égrainés au point de ne plus être fonctionnels.

Jour 215 – 1er mai

Départ vers 6h30 afin de passer sous un pont ouvrant avant l’heure de pointe (le pont n’ouvre alors pas) et ainsi rejoindre la première écluse du Dismal Swamp Canal ou l’on doit attendre une heure sur place avant de pouvoir y entrer à 11h, l’attente était prévue alors ça va! Le dismal est quand à lui toujours aussi tranquille mais moins esthétique qu’à l’automne. Comme le canal est une grande ligne droite et l’horaire des éclusages est fixe, il nous est très facile de mettre un waypoint sur le GPS afin d’arriver à la deuxième écluse pile à l’heure... sauf qu’un autre bateau en arrière n’a pas pensé à ça et le pontier/éclusier est assez gentil pour l’attendre une demi heure, pour nous c’est encore du sur-place. Ça va encore mais je suis un petit peu en criss de voir que le retardataire s’arrête entre le pont et l’écluse pour y passer la nuit. Continuons... jusqu’à un pont qui a changé d’horaire depuis la publication de notre guide, et il faut attendre encore une demi-heure à faire du sur-place, et puis finalement c’est une heure car un train va passer prochainement! Bon là je commence à tempêter un peu, mais continuons... Jusqu’au prochain pont ou cette fois il y a une équipe de sondeur à l’ouvrage! Le pontier nous dit que ça prendra 20 minutes... Après 40 minutes à faire du reculons contre le vent pour tenter de garder le bateau immobile, on a des nouvelles: encore 20 minutes... Je suis assez patient de nature mais là j’en ai vraiment mon casque. On rejoint le petit bassin de Highstreet Landing dans Porthsmouth ou le dernier éclusier nous à indiquer que l’on peut passer la nuit à quai, même si l’écriteau indique le contraire, ce qui est doublement confirmer en rencontrant Betty qui est la personne responsable du bassin.

Jour 214 – 30 avril

Shower Day ! Il y a un centre d’entrainement qui offre des douches à 3$ alors c’est bienvenue. On voit ensuite le musée de la ville qui explique l’histoire de la région, très bien fait et gratuit en plus. Autrement, journée assez relax.