jeudi 20 novembre 2008

Essai vidéos

Premier essai pour poster des vidéos... laissez-moi savoir si ca fonctionne!

Jour 28 : Dans la Chesapeak par vent arrière

Jour 27 : Dans la Chesapeak au moteur car on a le vent de pleine face

Jour 51 – 19 novembre

Pas question de bouger aujourd’hui, Charleston est très beau à visiter avec toutes ses maisons datant de 1800 et est riche en histoires. Le visitor center est énorme et nous présente tout les musés et lieux intéréssants, on se promet d’en voir au moins quelques uns. Après la longue marche on fait le plein de tout les bidons d’essence et d’eau, le dinghy n’aura jamais été aussi chargés. (au fait, l’essence coute 2$ le gallon ici!) On termine le tout en squattant les douches de la marina tout près... quand on ne demande pas, on ne peut pas se faire refuser! De toute facon la marina est gigantesque et on y passe sans être remarqués.

Jour 50 – 18 novembre

On est dans les marais, ça pu et les moustiques nous ont mangés hier soir. 55 miles nous séparent encore de Charleston et on espère s’y rendre car autrement il n’y a que des marais d’ici là. Par contre sur notre route se dresse un pont qui ferme à 16h, ce sera très difficile de l’atteindre alors Haboob se fait tiré par le génois tout en se faisant pousser par le moteur, la vitesse de coque est poussée à son maximum et on est toujours incertain d’arriver à l’heure, tout dépend des courants à présent. C’est finalement à 15h56 qu’on passe sous le pont pour faire les derniers miles jusqu’à Charleston. Bien content d’arriver, toute la journée le mercure aura varié entre 5 et 8 degré, avec un vent de 20-30 noeuds ça donne une température ressenti sous zéro...pas vraiment mieux qu’au Québec comme température!

Jour 48 et 49 – 16 et 17 novembre

Gros questionnement à savoir si l’on continue par l’intracostal ou par l’océan, le vent a viré mais tout juste assez pour nous permettre de faire route au près. Les 4 heures nous séparant de l’inlet offre le temps d’y réfléchir, comme la météo n’est pas trop mauvaise , des vents de 15-20 noeuds qui vont faiblir jusqu’à demain, on tourne babord vers la mer. Force est d’admettre que le bateau n’était pas tout à fait prêt, alors qu’on est encore dans l’inlet un gros cruiser passe et créer une bonne vague et je n’ai pas encore bien attaché la corde et chaine d’ancre qui sont enroulées sur le pont. Le tout tombe à l’eau... 300 pieds à remonter sur le pont en toute vitesse, puis à re-rouler. Bon on est partit. On file bien et la mer est calme au début, mais à l’approche des haut-fonds de Cap Fear la vague se forme et je me sens mal, en cinq minutes je passe d’un état top-shape à non-fonctionnel. Pendant plus d’une heure je grelotte tout en ayant des poussées de chaleur et mal au coeur. La route tracée au GPS traverse les haut-fonds et bien que théoriquement on passe sans problème avec la dérive relevée, je prend la décision de contourner pour m’enlever tout stress et tenter de reprendre le dessus. Finalement contourner aura pris environ trois heures, Audrée barre pendant que je suis couché sur le banc du cockpit couvert de mon sleeping, c’est la seule position qui s’avère tolérable, dans la cabine avant c’est l’enfer. Pendant le reste de la nuit le pilote automatique est mis à l’essai et il se comporte au delà de mes espérances, un petit ajustement aux deux ou trois heures suffit. Audrée est de veille la majorité du temps et quand elle se repose je reste couché dans le cockpit a somnoler, avec comme tout mouvement un coup d’oeil autour à chaque 15 minutes. Dire que l’an passé j’étais sur le gros nerf quand le bateau gitait à 25 degré, présentement je suis à 30 miles des côtes et je m’endort dans les même conditions. Le jour se lève finalement et apporte un peu de chaleur qui n’est pas de refus, les dauphins viennent aussi nous distraire et un petit oiseau perdu à 15 miles des côtes se pose sur la barre pour reprendre son souffle. 30 heures et 142 miles plus loin on ne se fait pas prier pour dormir.

Jour 47 – 15 novembre

6h20 : Il me semble qu’on bouge pas mal au bout de la corde d’ancre, un regard aux autres bateaux du mouillage pour me rendre compte que l’étrave ne pointe pas dans la même direction que tout le monde. Verdict : la corde d’ancre s’est encore enroulée autour de la dérive lorsque le courant de marée a changé de direction. La procédure élaborée à Cape May est réutilisée avec succès, je fais pivoter l’arrière du bateau en tirant une amarre avec le dinghy. Beaucoup plus efficace que de manoeuvrer le voilier de côté. Puis tant qu’à être matinal, aussi bien commencer la route tout de suite... ouais, sauf qu’après un temps le courant contraire nous ralenti à 2.5 noeuds au lieu de 5.5, j’aime autant retourner dormir et attendre que ça passe. On termine l’étape à Topsail Beach, il n’y a qu’une mince bande de terre nous séparant de l’océan et on l’entend se déchaîner. Demain le vent est sensé virer au nord-ouest, si ça se confirme la mer sera beaucoup plus calme et on pourra l’emprunter pour avancer plus rapidement.

Jour 46 – 14 novembre

On a été plutôt chanceux avec la pluie depuis le début du voyage alors elle se rattrape ces jours-ci. On aurait aimé faire une étape par l’océan car il y a un « inlet » qui y mène rapidement à Beaufort, mais le temps est trop mauvais... Départ tardif pour rallier Swanboro par l’intracostal. Comissions en ville pour essence et bouffe puis dodo.

Jour 45 -13 novembre

Alors tout le monde prévoyait partir ce matin, le mouillage est pourtant aussi plein. Raison : il pleut à boire debout, littéralement. Le dinghy a accumulé cinq pouces d’eau qui sont vite écoper afin d’aller faire du lavage, pendant que la machine tourne je fais un tour à la librairie. Comme déja mentionné, tout est orienté vers le nautisme et la sélection de livres n’y fait pas exeption, il y a même une section Boat Design et j’y passe une bonne heure à choisir pour finalement ramener la bible de la fabrication en bois-epoxy (Gougeon Brother). Au retour vers le voilier on a encore droit aux dauphins mais cette fois-ci ils sont une dizaine et on peut les approcher suffisament pour les entendre respirer! Pose du pilote en soirée, par chance que Edouard est proche pour me prêter certains outils, ma sélection laisse à désirer (perceuse qui ne tourne pas, scie qui casse, mêche trop petite, etc.).