dimanche 18 janvier 2009

Jour 108 – 15 janvier

Staniel Cay offre plusieurs sites d’ancrages mais ils sont tous plus ou moins protégés, bien qu’à l’abris du vent on à recu une petite houle qui a désagréablement brassé le bateau de côté toute la nuit, pas terrible comme sommeil évidement. Ce matin je retourne une dernière fois à l’épave du Broom-Hilda avec Audrée, je veux prendre un porte-livre et deux mains courantes en teck. On à réussi à prendre ce que je voulais (ce qui est quand même plus facile à écrire qu’à faire dans une pièce à moitier emplie d’eau et gité a 60 degrés!) en plus de la pièce de résistance, un gros winch bien fonctionnel dont les pièces étaient partiellement dans les roches et partiellement bolté au pont. Une belle dernière ceuillete, maintenant c’est vrai qu’il ne reste plus grand chose! Depuis une semaine on discute avec Mona et Édouard de la possibilité d’entâmer le retour vers le nord par la côte est de Cuba, question de voir un autre pays et sortir un peu des santiers battus. On aime bien les bahamas, mais on à un peu l’impression de se retrouver au club med de la voile, sur la VHF on entend surtout des québécois, l’économie des îles est clairement orientée vers le tourisme et la culture bahamienne est plus ou moins visible... ce qui est facilement comprenable compte tenu de leur très faible population. On aimerait bien changer ces quelques aspects et Cuba nous apparait comme une solution intéréssante. Par contre les histoires de retour aux USA sont très variées, allant du retour sans aucun problème jusqu’à la saisi du navire, il faut donc s’informer un peu plus avant de prendre la décision.

Jour 107 – 14 janvier

Mine de rien les journées nous épuisent et on a envis de prendre ca plus relax aujourd’hui. Je trouve un racoin dans la pince avant pour ranger tout ce que j’ai ramené pendant que Audrée pratique sa guitare et qu’il fait chaud, on est pas trop mal au bahamas!

Jour 106 – 13 janvier

Je ré-essai la planche à voile avec quelques petits succès entrecoupés de nombreuses chutes encore une fois. Il y a pas mal de courant par ici et je suis obligé de me faire surveiller et ramener par Audrée en dinghy... en échange de corvée de vaiselle, viarge. En après-midi Édouard et moi retournons à l’épave pour y travailler un peu plus professionellement. Génératrice et outil électrique en main (bon ok, un dremel...j’ai dit ‘un peu’ plus professinellement!), on démonte cette fois un rail de grand-voile et trois winch de bonne taille, surprenant que les bahamiens ne se soit pas forcés plus que ca pour finir le travail...

Jour 105 – 12 janvier

Avant-hier on est allé jeter un coup d’oeil à un bateau échoué pas très loin, il y serait depuis 1, 2, 3 ou 4 ans selon les versions, étrangement les bahamiens n’ont fait un travail complet de désabillage et il reste des trucs intéréssants dessus. Je passe toute la journée à y travailler avec Édouard, du fond de la salle de bain jusqu’en tête de mat. Le butin est intéréssant; plusieurs pièces de teck, le patara avec ses isolateur radio, davier, générateur d’éolienne, antenne metz, feu de mi-mat et plusieurs pièces d’accastillage. Bah oui, même en vacance on travail quand l’occasion se présente! Pendant ce temps Audrée et Mona font des trucs de filles... aucune idée quoi, on a bien plus intéréssant à s’occuper!

Jour 104 – 11 janvier

Donald tu voilier Alto vient me trouver afin de me donner une petite leçon de planche à voile, depuis le début on traine tout le matériel... planche, mat, bôme, trois voiles. À recommencer je n’aurais pas amené tout ca, mais rendu ici aussi bien d’essayer d’en tirer quelque chose, comme de la vitesse... éventuellement. Une planche 110 litres c’est pas évidant pour apprendre, mais avec les conseils de Donald j’arrive à faire une certaine distance entre les chutes, parfois du moins.

Jour 103 – 10 janvier

Drôle de petit village, la plupart des gens se déplacent en voiturette de golf, les petites maisons sont toutes plus colorées les unes que les autres. Il y a ici deux petites épiceries, un magasin général, une petite boutique qui vend des articles de plages et une madame qui fait du pain, voila pour les accomodations! Épiceries... il faut le dire vite, ca tient dans une pièce, chacune a quelques trucs que l’autre n’a pas, grosso-modo les prix sont un peu plus cher qu’à Nassau mais pas tant, sauf les bananes qui m’ont fait sacrer à 7.50$ US pour six! Assez chouette comme village, en plus de tout ca il y a le resto-pub de la marina ou les navigateurs se croisent et ou je peux brancher le portable pour écrire le blog. Tout près il y a la ‘Thunderball cave’ ou a été tournée une scene d’une film de James Bond, on entre à la nage par marée basse pour se retrouver dans une caverne avec ouverture au plafond qui laisse passer la lumière, ca vaut le détour (et plus en fait, vu que le détour de cinq minute vaut pas grand chose en lui-même...) Au retour je me ressais à chasser le poisson, ce qui est plutôt réussi avec trois petite prises soit deux Groupers et un Grunt en une demi-heure! Après ces prises je crois voir arriver des barracudas attirés par mon souper, aussi bien partir faire cuir ca.


Jour 102 – 9 janvier

Suffit le parc, j’ai hâte de me remettre à la chasse sous-marine. Quelques heures de belle navigation pour arriver à Staniel Cay, la plus grande ville du centre des exumas, population : 80 habitants. Fort courant par ici, j’ai frôler un échouement en entrant dans le chenal en face du village, un courant d’environ 3 noeuds sur le côté, c’est assez efficace pour dévier de sa route!

Jour 101 – 8 janvier

La nuit dernière a été exécrable, les prévisions météo annoncaient du vent du nord alors on s’est ancré de façon à être protégé de cette direction, mais c’est plutôt du sud-ouest auquel on a eu droit. Vers quatre heures on a été un peu forcé de s’asseoir dans la cabine pour attendre que les vents forts passent, il était physiquement impossible de dormir (contrairement à ceux qui ne dorment pas crainte que l’ancrage lâche, ce qui semble être quand même courant). Comme petite activitée on va marcher dans un sentier du parc avec Mona et Édouard, la fin du sentier mène à un ‘blow hole’, un trou dans la roche qui rejoint un passage au niveau de la mer de sorte que certaines vagues font sortir une grande quantité d’air. Édouard se penche au dessus d’un trou suspect, bien relax, on vient d’arriver et aucun son ne s’est fait entendre encore... LE saut au moment du ‘blow’, un cardiaque y aurait passé pour sur. Les filles sont pas bien mieux, même en s’attendant au souffle, elle ne peuvent s’empêcher de sursauter... Peut-être nous qui sommes au ralenti, le retour dans la circulation de ville risque d’être quelque chose!

Jour 100 – 7 janvier

100 jours déjà que la vieille capitale est derrière, on commence à prendre le ‘beat’ de croisière, qui est plutôt lent je dois admettre. Pas grand chose de spécial aujourd’hui, on passe du temps sur Argo, chacun prend ses emails grâce à la connection internet satellite qui est vendue au jour. On a dû déplacer le bateau un peu car paraît-t-il que je suis dans une zone interdite à l’ancrage (bien que ce n’est pas indiqué sur les cartes), le parc semble assez restrictif. Toute pêche est défendu, ce qui est des plus normal pour un parc, mais de là à interdire de ramasser des coquillages, de se promener avec son chien dans les sentiers et faire des feux sur les îles... un peu trop pour moi, on ne s’éternisera pas ici.