mardi 27 janvier 2009

Jour 115 – 22 janvier

La température est plutôt ordinaire et nuageuse, il fait froid, soit une vingtaine de degrés (la grosse misère...!). Je suis allé voir une équipe de construction qui bâtit un centre de recherche pour l’université de Miami, pour étudier un truc sous-marin présent au bord de cette île, qui produit de l’oxygene. Dans notre exploration d’hier je suis aussi tombé sur un cabanon ou sont entreposé des produits de construction ainsi que trois éoliennes (Air X) plutôt vieillotes, le responsable du chantier va s’informer s’ils en ont besoin, si ce serait de lui je pourrait partir avec! On va croiser les doigts. Côté électricité ça va, mais faut faire très attention aux lumières et charger l’ordinateur ailleur, comme c’est toujours venteux, une éolienne serait plus que bienvenue à bord.

Jour 114 – 21 janvier

La nuit dernière était encore exécrable à cause de la houle, on met les voiles vers Little Darby ou l’on devrait être totalement protégé de tous les côtés. L’étape se déroule bien dans une mer étonnament formée, pour une rare fois on peut se permettre de faire que de la voile. En fait je sais pas si on devrait, j’ai pas regarder l’état de la batterie, mais on n’a pas trainé un mât depuis le début pour toujours entendre le moteur! Le mouillage est absolument parfait, aussi stable qu’une maison (chambranlante, quand même!), côté maison on marche sur l’île jusqu’à un ancien manoir datant de 1930, maintenant abandonné, immense et avec vue exeptionnelle. Il était habité pendant la deuxième grande guerre par un allemand et des U-Boat ont déjà fait escale au quai ou se trouve le dinghy.

Jour 113 – 20 janvier

Gérald nous fait découvrir un programme assez génial qui affiche les cartes météo (Weather Fax) en branchant un radio ondes-courtes dans l’ordinateur, on fait les tests sur Argo qui est déjà bien équipé et ça fonctionne à merveille, de la météo chaque jour partout sur la planète! Quand à moi il me faudra commander une radio, quelqu’un apportera un ordinateur pour Mona à Georgetown alors il devrait lui être possible de prendre mon colis en même temps. Puis visite de Little Farmer qui est un autre petit village sympatique, ou l’on se demande bien ce que les gens peuvent faire de leur vie à part pêcher et attendre les touristes. Nous allons au petit resto et pendant que tout le monde jasent en prenant un verre j’en profite pour allez chercher des informations sur internet à propos des radios (le Wifi est sans password) et faire d’autres trucs sur mon ordinateur, deux heures plus tard au moment de quitter le proprio voudrait que je lui paie l’internet au prix de 5$/demi-heure! Non mais j’ai l’air d’une banque à pitons? Pas question que je me fasse arnaquer de la sorte, je ne crois pas être le rebienvenue à Little Farmer mais il y a des limites à profiter des touristes.

Jour 112 – 19 janvier

Protégé du vent oui, mais pas d’une houle désagréable qui nous empêche de dormir une bonne partie de la nuit. En après-midi nous partons à la découverte d’une grotte en compagnie d’Argo, la marche est longue et on arrive pas à trouver l’entrée, c’est la deuxième fois qu’on se fait faire le coup, foutue grottes. J’arrive en plus à perdre mon appareil photo mais en cherchant parmi les roches et arbustes, un vrai miracle qu’Édouard l’ait retrouvée. Pour souper, chez Argo qui est pratiquement une deuxième maison... ou bateau plutôt, on invite Gérald qui est parti de France il y a maintenant dix ans, étant passé plusieurs fois par Cuba il peut nous en dire plus sur le pays. Au fait c’est maintenant décidé que l’on passera par la Havane.


Jour 111 – 18 janvier

Corvée d’eau que je déteste comme à l’habitude, les gallons de 50 livres n’ayant pas tendance à se rendre à destination d’eux même. Puis on se met à jour dans les nouvelles au Lorraine’s Café qui offre ordinateurs, connection Wifi et imprimante sans tarif, le pot à contribution volontaire semble suffisant. Le service semble apprécié par tous les voyageurs, ailleurs l’internet est vendu pour 10$/jour (sauf le Green Parrot de Nassau qui est assez brillant pour ne rien charger, sa terrasse est toujours pleine). On part déjà car la baie n’est absolument pas protégée de l’ouest et nous serons exposés au vent lorsqu’il changera de direction au courant de la nuit. Destination Little Farmer.

Jour 110 – 17 janvier

Black Point est une escale intéréssante, malgré sa population de quelques 40 habitants, l’île possède une grande buanderie, un petit resto avec café internet, un endroit pour mettre ses vidanges gratos (à Staniel ils demandaient de 2 à 5$ selon la grosseur du sac) ainsi qu’un robinet public pour de l’eau potable. Au retour du village nous sommes invités à souper par Noa et Vicky, ces deux là viennent de partir de Floride pour se rendre dans les îles du pacifique, retour prévu pour... aucune idée!

Jour 109 – 16 janvier

Gros vent qui oblige tout le monde dans les mouillages du coin à relaxer aujourd’hui. On fait la même chose...lecture, cuisine, la routine. Sauf qu’en après-midi j’ai la bougotte et on reçoit une houle désagréable, tant qu’à lever l’ancre pour la remettre un tentinet plus loin, aussi bien aller à la prochaine étape. Pas long, moins de 10 milles à faire dans 25 noeuds de vent, avec la grand-voile arisée et le foc comme voile d’avant on se retrouve un peu trop toilé ce qui permet à Haboob d’atteindre 6.7 noeuds à un moment... je sais que c’est pas très fulgurant comme vitesse, mais pour un 26’ surchargé c’est très respectable, bon! Arrivée à Black Point pour le souper.