dimanche 5 juillet 2009

Jour 240 – 26 mai

Voilà, le bateau n’est plus dans l’eau alors l’aventure est terminée. Merci à tout ceux qui ont en quelque sorte voyagé avec nous via ce blog. À la prochaine... il faut mettre fin à certains rêves pour en réaliser d’autres !

Jour 239 – 25 mai

Petit problème : bien que le GPS m’aie affiché l’horaire des marées sur toute la côte américaine, au Bahamas et même à Cuba, ici ça ne fait pas partie de ses fonctionnalités ! La radio n’aide pas non plus de ce côté alors c’est totalement à l’aveuglette (en fait j’ai tenté d’observer le courant depuis hier mais sans conclusion fiable) qu’on se lance dans les rapides pour rejoindre Québec à toute vitesse, semblerait-t-il qu’on est parti au meilleur moment afin de bénificier du courant jusqu’aux deux ponts de Québec...Voilà on est rendu, je fait demi-tour dans l’ombre du pont de Québec, question de ne pas avoir l’air trop pressé de rentrer ! Bon fini les niaiseries, la marina de la Chaudière est en vue et on s’amare pour une dernière fois. Félicitation à tout l’équipage soit Audrée (opératrice radio), Audrée (barreuse) et Audrée (traductrice) ainsi qu’à toutes les personnes rencontrées en cour de route pour avoir rendu ce voyage possible et plaisant.

Jour 238 – 24 mai

Éclusage sans histoire avant de poursuivre vers le Majestueux St-Laurent... Boff, le lac St-Pierre n’est pas si enchanteur que ça quand il vente et qu’on se fait arroser, mais c’est une autre étape de passé... l’une des dernières en fait. On met l’ancre un peu avant les rapides Richelieu. Le moral n’est pas exactement en mode « happy puppy » et le retour à la réalité est bien plus épeurant qu’une nuit sur l’océan...

Jour 237 – 23 mai

Retour assez tardif du party pour faire une toute petite journée jusqu’à l’écluse de St-Ours, on mouille un peu en amont sans crainte pour demain matin car ici l’écluse fonctionne à longueur de journée.

Jour 236 – 22 mai

Zéro navigation, nada navigationes, no pasa el Chambly bassino (mon espagnol n’est pas vraiment mieux qu’avant de partir). On redevient plutôt terrien et on se rend en auto à un party de retour chez les amis à Audrée, c’était bien plaisant et à veiller aussi tard vous nous ferez rater une autre journée pour naviguer demain, bande de... vous autres !