mercredi 24 février 2010
dimanche 5 juillet 2009
Jour 240 – 26 mai
Jour 239 – 25 mai
Jour 238 – 24 mai
Jour 237 – 23 mai
Jour 236 – 22 mai
samedi 4 juillet 2009
Jour 235 – 21 mai
Les écluses ouvrent à 8h alors on se présente au moins une heure et demi à l’avance afin d’être certain de faire partit du premier éclusage... et bien non ! Les monsieurs en bateaux moteurs qui ont payé la nuit à quai on la priorité même s’ils sont arrivés après nous hier, je fais évidemment part de mon mécontentement à l’éclusier de ne pas nous avoir informé la dessus hier et il me traite de menteur car il le dit supposément à tout le monde, mon humeur est assez facile à deviner. Second éclusage à midi... Il y a un fort vent de travers et le premier à entrer est un gros cruiser qui frappe le béton deux fois en entrant dans l’écluse, ensuite entre une petite embarcation puis c’est notre tour d’entrer sans problème. Viens pour finir un cruiser tout neuf d’environ 35’ qui doit accoster dans l’espace serré sur notre côté tribord, ce qu’il réussit lui aussi en touchant le béton ! Entre les écluses qui penserait qu’on peut avoir des problèmes ? Et pourtant... un pont refuse d’ouvrir et nos quatre embarcation se suivent, en apprenant le problème par radio on demande à notre ami bateau moteur derrière nous de ralentir afin de nous laisser de l’espace pour manoeuvrer, il confirme la réception du message mais ne change pas sa vitesse, on lui dit quelques minutes plus tard qu’on devra faire demi-tour (nous sommes dans un chenal très étroit et avec le vent il est difficile de rester manoeuvrant) et il reçoit bien le message une fois de plus, mais alors qu’on a la moitié du virage de fait, lui aussi a tenté la manoeuvre et perd complètement le contrôle sous le vent de travers ! Nous sommes donc perpendiculaire à l’étroit chenal, dos au vent, et je ne peux pas mettre en marche avant pour reprendre du contrôle car son bateau s’approche maintenant de côté vers nous et il n’est plus qu’à quelques pieds. Je n’ai d’autres choix que de mettre en marche arrière aussi fort que possible afin de tenter de nous en éloigner en se déplaçant de côté, l’hélice du hors-bord est à deux pieds du rivage... bordel ! Il arrive enfin par se remettre dans le sens du chenal et on peut repartit de l’avant, il était temps ! Pour les prochaines écluses le personnel suggère que l’on change l’ordre des choses afin que j’entre en dernier, car tout le monde sait qu’un voilier au moteur est bien plus manoeuvrant qu’un cruiser avec bow thruster ! Haha, ça fait bien notre affaire, on ne fait absolument pas confiance à nos compagnons d’éclusage. Toutes les prochaines écluses se déroulent très bien pour nous et je m’efforce de faire ce que j’appelle du « chirurgical docking » ce qui permet de donner les amarres en main propre à l’éclusier plutôt que de les lancer, malgré qu’on soit du côté ou le vent nous repousse du quai. Opération réussie 8 fois sur 9, pas si mal ! (la fois moins élégante étant évidemment à l’écluse en plein village ou tout le monde regarde... grrr). Ouais ouais, des écluses pleines par une journée bien venteuse c’est du sport, après cette après-midi là on est crevé. On amarre Haboob sur le grand quai public de Chambly et on reçoit des amis et famille de Audrée à bord, on ne passe pas inaperçu par ici !
Jour 234 – 20 mai
vendredi 22 mai 2009
Jour 233 – 19 mai
Jour 232 – 18 mai
Jour 231 – 17 mai
Jour 230 – 16 mai
Départ à 5h30 afin de profiter une fois de plus du courant, en décalant d’une marée par rapport aux derniers jours. Quelques heures après le départ il nous faut commencer à chercher un endroit propice pour démâter car il y aura bientôt des ponts trop bas. On s’installe donc à un quai d’une rampe de mise à l’eau, on est la fin de semaine et il fait beau alors il y a beaucoup de traffic alors on se dépêche pour laisser la place libre. 2h30 plus tard on repart, pas trop de niaisage comme démâtage ! On rejoint la ville de Waterford qui offre des quais publics avec eau, électricité et douches ! J’en ai bien besoin, côté physique ce n’est pas vraiment ma journée, la bôme m’est tombé sur la tête, je me suis pété le front sur l’ancre et j’ai courronné le tout en me pétant un orteil sur un taquet du quai, probablement fracturé à juger par le « crac » lors de l’impact et la teinte bleu qui s’installe...