mardi 24 mars 2009

Jour 142 – 17 février


À une cinquantaine de kilomètre se trouve Holguin qui est la quatrième plus grosse ville du pays. Deux solutions pour y aller, soit le taxi qui coûte environ 40 pesos convertible (55$), ou bien le bus qui lui coûte 3 pesos cubanos ( 0.17$), dure décision qui nous mène à l’arrêt de bus (surpris?) sauf que le bon gouvernement cubain préfère que l’on paie le taxi, les chauffeurs ont donc comme consigne de nous refuser l’entrée, ce que font les deux premiers avec un air aussi bête que possible. Par chance le troisième ne nous à pas remarquer ou a oublié la consigne, je sais pas pour les filles mais moi je commencais à frustrer un peu. Le bus est un modèle voyageur, très confortable malgré quelques bruits louches qui auraient mis le véhicule au garage il y a déjà longtemps s’il ferait parti d’Orlans Express, mais pour 17 cents, on vit assez bien avec! Le centre ville de Holguin vaut une petite visite, ici même en pays communiste il y a quelques boutiques et restos destinés aux cubains plus aisés. Le plus important objectif était de retirer de l’argent dans une banque ce qui est fait sans problème, la procédure demande par contre pas mal plus de paperasse qu’ailleurs. Ensuite, il nous faut trouver une Casa de Cambio ou nous pourront échanger une petite partie des pesos convertible en pesos cubanos. Qui fait quoi dans tout ça? La population reçoit, en plus de ses rations, des pesos cubanos une fois par mois (l’équivalent de 15 à 40$ can) qui leur sert à acheter dans des marchés publiques certaines denrées produites au pays ou faire des échanges entre eux. Le pesos convertible lui sert à acheter tout ce qui a été importé au pays ou qui est destiné au tourisme, par exemple lait en poudre, radio, tissus, alcool, cigares... La majorités des cubains ne se servent pas de cette monnaie, qui est hors de leur budget au taux de change de 1 pesos convertibles pour 24 pesos cubanos. Encore mêlé? Nous aussi, avant chaque achat on demande de quel monnaie il s’agit, par exemple en revenant vers l’arrêt de bus on tombe sur un vendeur de crème glacé qui demande 1 pesos... 1.40$Can serait réaliste, la marina demande un peu moins que ça, mais cette fois c’est un truc pour cubains et le cornet coûte environ 6 cents. Terriblement compliqué comme système monétaire, j’en conviens. L’autobus du retour se fait attendre, car il n’y a pas d’horaire ici, et une heure plus tard se pointe un veil engin qui se remplit à ras bord, se fondant dans la foule on entre sans refus, par chance. Par contre on apprend en chemin que le trajet se termine à un village 15km avant le notre, le problème est vite réglé par un camion qui s’arrête pour embarquer des gens dans sa boîte, il se rend au port juste à côté de la marina, on n’aurait pu demander mieux.


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