Départ de St-Augustine pour rejoindre Daytona Beach, tout au long du trajet on fait route au côté de Crackers, les deux bateaux toute voiles sorties. On finir par dépasser, j’ai probablement une vitesse de coque légèrement supérieure (26’ vs 24’). Le soir venu je vais marcher à Daytona, le quartier est très louche et l’épicerie qui y était il y a dix ans selon le guide nautique n’y est plus, demain on leve l’ancre.
mardi 2 décembre 2008
Jour 62 – 30 novembre
On avait prévu partir aujourd’hui mais il faudrait aller chercher de l’essence. La météo est en mode Tornado Watch et il vente fort dans le mouillage très rempli, on reste à bord pour surveiller tout ca. J’en profite pour m’instruire sur la charge de batterie NiCd et réussi à charger la perceuse qui m’a été donnée, je pourrai enfin installé plein de petits trucs que j’accumule depuis Annapolis! Je fais aussi un bilan complet de la consommation électrique à bord... Pour l’instant ca va car le moteur tourne presque chaque jour mais au Bahamas ca risque d’être problématique, il me faudrait un panneau solaire. En après-midi le temps se calme un peu alors on va chercher de l’essence sous la pluie, il y a une station service près de la rive alors quand on peut profiter des prix non-nautique(dans les marinas) on sauve 15$ par plein (et je fait plaisir au moteurs en metant du suprème). Sauf que les pompes de la station sont brisées et il faut marcher plus loin... pour l’aller ca va, mais le retour avec deux 5 gallons dans les bras, ca pèse. Un gentil couple qui ont un bateau à la marina voient le problème et nous embarquent pour le dernier bout de chemin, domage qu’on se soit pas croisé avant!
Jour 61 – 29 novembre
Premier arrêt de la journée : Flagler College qui est de toute beauté mais on y reste pas longtemps car le deuxième arrêt est : Sailor’s Exchange. J’y passe plusieurs heures à fouiller les recoins pour trouver des pièces afin de me faire un pole pour le spinnaker, le proprio semble décu de ne plus avoir de pole déja fait alors il me donne ce que j’ai choisi pour bricoler! Au retour on va dans un petit resto très sympathique puis à l’épicerie, la marche est longue pour revenir...
Jour 60 – 28 novembre
Départ pour St-Augustine, la plus vieille ville en amérique du nord (Oui, plus que Québec qui est la 3e) qui s’avère un des plus beau mouillage jusqu’à présent, on est tout juste devant un fort du 17e siècle, le Castillo San Marcos. Petite déception, nous avons perdu une des trois petites défenses du dinghy, elle n’est pas si néccésaire mais il « look » un peu moins, le petit bateau qui se fait commenter à chaque jour.(D’ailleur comme il semble apprécié je publierai les plans sur internet quand j’aurai le temps). St-Augustine est absolument charmante mais pendant que Audrée visite les « vrais » attrait de la ville, je file directement dans un quartier banal ou se trouve le magasin Sailor’s Exchange, LE meilleur magasin de la planète terre. Un vrai bazar rempli d’accastillage, d’électronique, de bois, produit d’entretient, etc. Usagés et donc pas trop cher! Je déniche un spinnaker que je négocie pour 150$ (bah quoi, il a du mauve et j’aime pas cette couleur!) et le proprio me donne une perceuse (que je cherche depuis environ 1 mois) car il n’a pas le chargeur, exelente journée!
Jour 59 – 27 novembre
Hier soir la plupart des commerces étaient fermés car trop tard alors on se reprend aujourd’hui... ou pas, car finalement c’est Thanks Giving et la ville est totalement déserte. On va donc plutôt profiter du beau temps pour avancer un peu et finir par s’ancrer dans une « manatees zone » (lamentins), j’ai peut-être alluciné mais je croi bien en avoir entendu un respirer le soir pendant que je lisais... (Position : N30°24’, W81°27’ )
jeudi 27 novembre 2008
Jour 58 – 26 novembre
Un autre petit passage par la mer aujourd’hui, faire toujours route dans les chenals de l’intracoastal demande d’être vigilant et suivre un mix de cartes/gps/bouées en permanance, alors que par la mer (par temps calme) on ne sait pas trop quoi faire entre les collations. Un mix des deux me semble donc la meilleure solution, ca change le mal de place. Destination du jour : Florida! On y entre cependant avec les mitaines et 4 épaisseurs de vêtemens sur le corp, je ne m’attendais pas du tout à ça lors du départ... La ville de Fernandina est très jolie, d’autant plus que la marina pour laisser le dinghy est en face de la rue principale ou il y a bon nombre de boutiques et restos. Au retour on fait connaissance avec Mystic de Trois-Rivières qui nous a bien étonné en nous dépassant il y a deux jours « c’est vous ça; Prêt, pas prêt? » heuu oui! Quand même spécial de se faire reconnaitre au milieu de marais en Georgie! D’ailleur à Beaufort j’ai installé un compteur de visite sur le blog, nous sommes très étonnés de voir qu’une centaine de visiteurs par jours suivent cette petite aventure, j’essaierai d’être plus ponctuel dans les mise-à-jour!
Jour 57 – 25 novembre
De l’intracoastal pour aujourd’hui, avec des marais encore et encore, le trajet est sinueux et plutôt étroit. Un dauphins s’est permit de me faire un saut, il est sortir de l’eau à un pied de la coque à côté de moi, et puis il y a aussi les pélicans qui nous amusent depuis quelques temps. Ces gros oiseau sont les plus lâches de tous et attendent la dernière seconde avant de daigner s’envoler, avec leur long becs on sait exactement ou ils regardent, si l’un vole le nez par en bas c’est qu’il chasse et d’un moment à l’autre se laissera tomber dans l’eau avec un manque total d’élégance. Une chance qu’ils sont là car la route est autrement un peu ennuyante. Mouillage en face du fort Frederica, pendant que Audrée prépare la lasagne je vais y jeter un coup d’oeil... les ruines sont très modestes, mais ca dégourdit les jambes.
Jour 56 – 24 novembre
La météo est bonne aujourd’hui et il y a l’inlet de Port Royal menant à la mer tout près. Je sors donc le portable pour étudier les cartes et tracer différentes routes à mettre au gps, la destination finale ne sera décidée qu’en après-midi selon notre vitesse et la météo. L’astuce aujourd’hui consiste à profiter du courant de marée dessendante pour sortir de l’inlet le matin puis profiter du courant de marée montante pour entré dans un nouvel inlet en fin d’après-midi. Succès! Toute la journée on aura profité d’un courant dans la bonne direction et on se rend au St-Catherine Sound environ 52 miles plus loin, par l’intracoastal la route aurait été de 66 miles en plus de se faire avec du courant qui parfois aide, parfois nui. Les dauphins sont de plus en plus présent, on en a vu une dizaine de fois, ca en devient quasiment banal! (Position : N31°40’, W81°09’ )
Jour 55 – 23 novembre
On se lève pour attendre l’ouverture du pont prévue pour 10h, plus d’une quinzaine d’autres voiliers font du sur-place et pendant l’attente on fait connaissance avec Picollo partit lui aussi de Québec. On ne va cependant pas bien loin, Beaufort dispose d’un quai gratuit pendant le jour (interdit d’y passer la nuit) et on y laisse Haboob pendant que l’on va faire la lessive, achats et mise-à-jour du blog. Au retour c’est le changement d’huile moteur que je dois faire aux 100 heures puis une douche à la marina qui demande 1$ par personne, ca ne se refuse pas! Enfin prêt à larguer les amarres il est déja 15h... l’ancre est jetée un petit 10 miles plus loin, noirceur oblige.
dimanche 23 novembre 2008
Jour 54 – 22 novembre
54 jours de naviguation vers le sud pour que le mercure baisse sous zéro pendant la nuit! La température de ces jours-ci brise les records remontant à 1940, ce n’est donc pas moi qui suis devenu frilleux. On parcours 35 miles pour se rendre à Beaufort de la Caroline du Sud et on est forcé de s’y arrêter devant un pont qui n’ouvrira que demain 10h car brisé, par chance on peut mouiller tout juste à côté et la ville est proche. En chemin pour une exploration préliminaire de la ville, Edouard du voilier Argo V nous siffle et nous revoilà à leur bord ou ils nous gâtent en mettant le chauffage à fond! Ils partent demain sur l’océan et j’aimerais faire pareil car on dispose de 30 heures de vents favorables mais je dois admettre que ce serait probablement inconfortable d’y passer la nuit dehors, et puis s’il mouille ça deviendrait problématique. On va continuer tranquillement par l’intracoastal pour le moment...
Jour 53 – 21 novembre
Un nouveau front froid arrive sur le sud-est des USA. Avoir un habit de ski sur le dos ça ne causerait aucun problème mais ce n’est pas le cas, on barre à tour de rôle pendant que l’autre se réchauffe à l’abris dans la cabine. On jette l’ancre au milieu de nul part le long de l’intracoastal, avant de dormir je lis en tenant le livre d’une main pendant que l’autre se réchauffe avec une pochette auto-chauffante, vive le sud!
Jour 52 – 20 novembre
Journée relaxe, il fait beau et chaud aujourd’hui. Comme seules activitées je met le blog à jour et on va faire l’épicerie, ce qui prend tout de même 4-5 heures en comptant les déplacements sur eau et sur terre, en plus de trouver un coin ou tout ranger dans un bateau déja trop plein. À noter tout de même qu’ici aux USA la chaine d’épicerie se nomme Piggly Wiggly et a un cochon tout rond comme logo...!
jeudi 20 novembre 2008
Essai vidéos
Premier essai pour poster des vidéos... laissez-moi savoir si ca fonctionne!
Jour 28 : Dans la Chesapeak par vent arrière
Jour 27 : Dans la Chesapeak au moteur car on a le vent de pleine face
Jour 51 – 19 novembre
Pas question de bouger aujourd’hui, Charleston est très beau à visiter avec toutes ses maisons datant de 1800 et est riche en histoires. Le visitor center est énorme et nous présente tout les musés et lieux intéréssants, on se promet d’en voir au moins quelques uns. Après la longue marche on fait le plein de tout les bidons d’essence et d’eau, le dinghy n’aura jamais été aussi chargés. (au fait, l’essence coute 2$ le gallon ici!) On termine le tout en squattant les douches de la marina tout près... quand on ne demande pas, on ne peut pas se faire refuser! De toute facon la marina est gigantesque et on y passe sans être remarqués.
Jour 50 – 18 novembre
On est dans les marais, ça pu et les moustiques nous ont mangés hier soir. 55 miles nous séparent encore de Charleston et on espère s’y rendre car autrement il n’y a que des marais d’ici là. Par contre sur notre route se dresse un pont qui ferme à 16h, ce sera très difficile de l’atteindre alors Haboob se fait tiré par le génois tout en se faisant pousser par le moteur, la vitesse de coque est poussée à son maximum et on est toujours incertain d’arriver à l’heure, tout dépend des courants à présent. C’est finalement à 15h56 qu’on passe sous le pont pour faire les derniers miles jusqu’à Charleston. Bien content d’arriver, toute la journée le mercure aura varié entre 5 et 8 degré, avec un vent de 20-30 noeuds ça donne une température ressenti sous zéro...pas vraiment mieux qu’au Québec comme température!
Jour 48 et 49 – 16 et 17 novembre
Gros questionnement à savoir si l’on continue par l’intracostal ou par l’océan, le vent a viré mais tout juste assez pour nous permettre de faire route au près. Les 4 heures nous séparant de l’inlet offre le temps d’y réfléchir, comme la météo n’est pas trop mauvaise , des vents de 15-20 noeuds qui vont faiblir jusqu’à demain, on tourne babord vers la mer. Force est d’admettre que le bateau n’était pas tout à fait prêt, alors qu’on est encore dans l’inlet un gros cruiser passe et créer une bonne vague et je n’ai pas encore bien attaché la corde et chaine d’ancre qui sont enroulées sur le pont. Le tout tombe à l’eau... 300 pieds à remonter sur le pont en toute vitesse, puis à re-rouler. Bon on est partit. On file bien et la mer est calme au début, mais à l’approche des haut-fonds de Cap Fear la vague se forme et je me sens mal, en cinq minutes je passe d’un état top-shape à non-fonctionnel. Pendant plus d’une heure je grelotte tout en ayant des poussées de chaleur et mal au coeur. La route tracée au GPS traverse les haut-fonds et bien que théoriquement on passe sans problème avec la dérive relevée, je prend la décision de contourner pour m’enlever tout stress et tenter de reprendre le dessus. Finalement contourner aura pris environ trois heures, Audrée barre pendant que je suis couché sur le banc du cockpit couvert de mon sleeping, c’est la seule position qui s’avère tolérable, dans la cabine avant c’est l’enfer. Pendant le reste de la nuit le pilote automatique est mis à l’essai et il se comporte au delà de mes espérances, un petit ajustement aux deux ou trois heures suffit. Audrée est de veille la majorité du temps et quand elle se repose je reste couché dans le cockpit a somnoler, avec comme tout mouvement un coup d’oeil autour à chaque 15 minutes. Dire que l’an passé j’étais sur le gros nerf quand le bateau gitait à 25 degré, présentement je suis à 30 miles des côtes et je m’endort dans les même conditions. Le jour se lève finalement et apporte un peu de chaleur qui n’est pas de refus, les dauphins viennent aussi nous distraire et un petit oiseau perdu à 15 miles des côtes se pose sur la barre pour reprendre son souffle. 30 heures et 142 miles plus loin on ne se fait pas prier pour dormir.
Jour 47 – 15 novembre
6h20 : Il me semble qu’on bouge pas mal au bout de la corde d’ancre, un regard aux autres bateaux du mouillage pour me rendre compte que l’étrave ne pointe pas dans la même direction que tout le monde. Verdict : la corde d’ancre s’est encore enroulée autour de la dérive lorsque le courant de marée a changé de direction. La procédure élaborée à Cape May est réutilisée avec succès, je fais pivoter l’arrière du bateau en tirant une amarre avec le dinghy. Beaucoup plus efficace que de manoeuvrer le voilier de côté. Puis tant qu’à être matinal, aussi bien commencer la route tout de suite... ouais, sauf qu’après un temps le courant contraire nous ralenti à 2.5 noeuds au lieu de 5.5, j’aime autant retourner dormir et attendre que ça passe. On termine l’étape à Topsail Beach, il n’y a qu’une mince bande de terre nous séparant de l’océan et on l’entend se déchaîner. Demain le vent est sensé virer au nord-ouest, si ça se confirme la mer sera beaucoup plus calme et on pourra l’emprunter pour avancer plus rapidement.
Jour 46 – 14 novembre
On a été plutôt chanceux avec la pluie depuis le début du voyage alors elle se rattrape ces jours-ci. On aurait aimé faire une étape par l’océan car il y a un « inlet » qui y mène rapidement à Beaufort, mais le temps est trop mauvais... Départ tardif pour rallier Swanboro par l’intracostal. Comissions en ville pour essence et bouffe puis dodo.
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