mardi 24 mars 2009

Jour 155 – 2 mars

L’hotel Cojimar qui est un resort tout-inclus se trouve tout près et les visiteurs de la marina y sont les bienvenus pour aller à la plage ou au buffet (10 CUC). Donc congé de souper ce soir, on se joint à la horde de touriste pour le buffet, ce que l’on aurait d’ailleurs pu faire sans avoir acheter de coupon car absolument personne ne les à vérifiés. À part de cela journée très relaxe.

Jour 153 et 154 – 28 février et 1er mars

Tout le monde à hâte de quitter cet endroit des plus ennuyeux, on quitte donc la baie tôt le matin pour se rendre à la marina de Cayo Guillermo, arrivée prévue pour le lendemain matin. Le vent est bon et la route se fait entièrement à voile, la routine s’installe et on se couche à tour de rôle, surtout que ça dort bien dans les vapeurs de Gravol. Arrivé près de Cayo Guillermo, qui est l’île juste à côté de Cayo Coco, on tente de trouver le chenal plus profond mais il n’y a que des ballons rouges qui n’indiquent rien de clair, ce qui nous fait toucher le fond. Encore merci à la dérive, on peut revenir sur nos pas et éviter au quillard qui nous suit de se prendre dans le sable. Le chemin est si peu clair qu’on met le moteur sur le dinghy pour sonder manuellement avec une perche de 6’ pour trouver le chemin. Enfin arrivé à la marina on est acceuilli par les habituels papiers et questions, nous sommes encore les seules embarcations de passage, la marina sert plutôt au bateaux d’excursions en catamarans, de pêche ou de plongée qui sont vendues dans les hotels. Il n’y a pratiquement pas d’installation, pas de toilette ni douche et encore moins de resto, mais le personnel est bien gentil. Sept jours sans mettre le pied sur la terre ferme, ça commençait à suffir, on est très heureux d’être ici.

Jour 152 – 27 février

Au meeting de ce matin la décision a été prise de remettre le départ d’une journée, le vent n’a toujours pas relâché et ce sont des vagues courtes de 8 pieds qui sont annoncées (et donc statistiquement une sur cent de 13 pieds et une sur mille de 16 pieds). Si on avait quelques heures à faire ce ne serait pas problématique, plutôt plaisant même. Mais considérant que l’étape à faire durera 24 heures et qu’on doit dormir, manger et aller au petit coin, les mêmes conditions prennent un autre sens.

Jour 151 – 26 février

Toujours contraint à nos 26 pieds et les 36 de Argo, il vente à faire pâlir les flamants roses et ce serait tout sauf plaisant de sortir aujourd’hui. En revanche on suit avec intérêt la météo que l’on peut capter par ondes courtes et demain le vent devrait relâcher, les bateaux sont donc préparés avec foc et ris déjà pris. Pour souper nous allons voir un petit bateaux de pêcheur qui sont bien contents de nous vendre deux gros Snapper (c’est du bon poisson, ça) pour le prix d’un trio chez McDo.

Jour 150 – 25 février



Toujours pas droit de fouler le sol, on passe le temps comme on peu en jasant sur Argo. Comme j’ai besoin de bouger j’installe des rames sur le dinghy et rame un bout pour aller faire peur au flamants roses perché sur un haut fond, à défaut d’avoir l’air un peu moumoune, c’est quand même beau à voir une envolée d’une centaine d’oiseaux roses.

Jour 149 – 24 février

On reste bien protégé aujourd’hui, le front froid est arrivé hier soir et il ne fait pas beau dehors, vents de 30 noeuds et pluie intermittente. Pas le droit de débarquer à terre... gros fun noir en perspective.

Jour 148 – 23 février

Avant de partir il faut d’abord que le maître de port revienne pour signer d’autres papiers. Il est passé hier soir et nous n’avons pas le droit de sortir du bateau, mais il faut quand même qu’il repasse ce matin... Ben coudonc, c’est comme ça ici. Il est averti qu’on doit partir rapidement pour atteindre la baie de Nuevitas et les formalitées se font en quelques minutes. Le vent est de 10-15 noeuds de travers, idéal pour avancer à voile sans se casser la tête, l’étape de 50 milles se passe sans soucis. Arrivé à la baie Audrée reprend son poste à la radio pour communiquer avec les autorités, au début tout semble être correcte, il nous dit de se rendre à une coordonnée GPS située au début du canal qui mène dans la baie. Rendu au point il nous apprend que c’est le seul endroit que nous sommes autorisé à ancrer et que nous ne sommes pas autorisé à entrer dans la baie. Gros colon, on est dans un chenal commercial qui à 50 pieds de profondeur et exposé au nord (et la météo annonce un front froid du nord pour ce soir.) Audrée tente de lui expliquer que la marina de Vita nous a dit que l’on pourrait entrer ici et que l’ancrage ne convient pas pour deux petits bateaux mais il ne veut rien savoir, soit on s’ancre là ou soit qu’on continue notre route (la prochaine marina est à 24 heures d’ici). Dans son dernier message il va jusqu’à dire qu’on a qu’à ficher le camp dans notre pays... Tant pis pour l’autorisation, on entre quand même dans la baie pour se diriger vers le petit coin ou nous demandions la permission d’ancrer, l’endroit est loin de tout batiment, port ou chenal quelquonque. Évidemment ce n’est pas une situation idéale d’entrer illégalement dans un port commercial cubain, mais ce ne serait pas sensé de notre part de repartir en mer quand les conditions commencent déjà à se déteriorer. Pendant qu’on tempête sur la situation, le type appelle Argo et Édouard lui répond qu’en anglais, ce qui le force à faire venir le maître de port qui lui parlais anglais. Celui-là semble bien plus sain mentalement et ne s’objecte pas à ce que l’on soit ancré ici, on s’attend à avoir leur visite demain. Décidément on ne comprend pas pourquoi on s’est fait refuser, d’autant plus qu’ils sont parfaitement au courant de qui nous sommes car ils ont nommés nos noms et prénoms sans leur avoir dit, peut-être un macho pure et dure qui n’a pas apprécié faire affaire avec une femme?

Jour 147 – 22 février



Avant de partir d’ici il faut d’abord faire inspecter les bateaux par le maître de port, qui vérifie si nos équipements électroniques sont encore à bord, puis le chien renifleur fait son tour pour voir si l’on ne cache pas de cubains. Rien de bien compliqué ou long, mais ça reste quand même spécial comme procédure. Ensuite bien une journée de navigation parfaite, avec 10 noeuds sur notre travers arrière, on file assez bien sous spi. Du moins pendant un temps, jusqu’à ce qu’on bruit sourd nous fasse sursauter. On voit immédiatement le spi tomber dans l’eau, la drisse ayant cédée (à cause du frottement en tête de mât plutôt que par tension). Finalement pas trop de mal, la voile ne s’est pas emmêlée et est vite ramenée sur le pont. Arrivé à Puerto Padre Audrée s’occupe d’aviser les autorités de notre arrivée, il n’y a qu’un port commercial alors le maître de port nous dit qu’il nous attendra au quai, sauf qu’une fois devant le quai il est évident que nous ne pouvons accoster à cet endroit, il est bien trop haut. Même Argo est trop bas pour les défenses en place, après deux tentatives infructueuses le maître de port leur indique plutôt de s’ancrer en face et venir le chercher en dinghy, car ils n’ont aucun bateau de service! On se place à l’épaule d’Argo pour les formalités d’entrée... Rendu à notre tour j’ai déjà terriblement hâte de souper et les questions ne font que commencer : type de moteurs, numéro d’enregistrement, équipements électroniques... puis « êtes-vous en couple » « non » alors l’instinct latino embarque et les questions se généralisent un peu plus, « quel est ton plat favori? », tout ça en espagnol que je ne comprend rien. C’est tellement long et j’ai tellement faim... ça ne sera qu’une étape de passage, ici on n’a pas le droit de débarquer du bateau.

Jour 146 – 21 février

On songe à remettre les voiles bientôt alors on analyse, avec Mona et Édouard, les possibilités d’ancrages et de routes le long de la côte car on dispose de bien peu d’informations contrairement aux USA ou Bahamas. On a bien apprécié notre séjour à la marina, le personnel est sympatique, le petit resto et dépanneur sont pratiques et les douches sont grandement appréciées (même laisser à l’abandon et à l’eau froide, une douche journalière, maudit que c’est plaisant), notons aussi que payer à quai ou être à l’ancre dans la baie ne fait aucune différence ici. On revoit une dernière fois Jean-Pierre qui lui va continuer avec Dona vers le sud, puis le pacifique, puis...

Jour 145 – 20 février

Plein d’essence en vue de partir bientôt, ici aussi les pompes à essence sont verrouillées et il faut deux personnes pour nous servir. Dans la baie ou nous sommes ancré on a croisé un pêcheur dans sa petite chaloupe de bois et on lui a donné du fil et quelques trucs de pêche, car pour eux le fil de nylon revient très cher. Plus tard dans la journée on le recroise pour voir s’il aurait du poisson à vendre et il semble heureux de faire affaire avec nous, Édouard est le cook par exellence pour le poisson et le souper est succulent, bien qu’un peu épineux pour quelqu’un qui ne sait pas comment manger du poisson (...moi).

Jour 144 – 19 février

Pas grand chose, Mona est allée acheter des vives à la réserve du resto. Le prix des quelques aliments disponibles sont semblables à ce que l’on trouve par chez nous mais ça demeure hors de prix pour les employés de la marina. C’est probablement pourquoi le petit batiment est verrouillé ainsi que chaque glacière, et qu’il y a toujours deux personnes, une qui note en détail ce que l’on prend et une autre pour vérifier, car tout le monde se surveille par ici. Même chose au resto ou l’inventaire semble être fait très régulièrement, pour pas que personne se prenne un Pepsi en cachette...

Jour 143 – 18 février

Journée assez relax, avec l’argent retiré hier on va payer toutes les factures à Tina (docteur, vétérinaire, douane, visas, timbre d’entré et de sortie du port, marina, resto) car bien que fort compliqué dans les procédures douanières, il faut admettre qu’ils sont accommodant d’attendre que l’on se soit trouver de l’argent cubain pour payer tout ça. Quoique être négatif on pourrait dire qu’ils sont mal organisés de ne pas offrir de bureau de change sur place... Mais Holguin était intéréssante à voir, alors ils sont accommodants.

Jour 142 – 17 février


À une cinquantaine de kilomètre se trouve Holguin qui est la quatrième plus grosse ville du pays. Deux solutions pour y aller, soit le taxi qui coûte environ 40 pesos convertible (55$), ou bien le bus qui lui coûte 3 pesos cubanos ( 0.17$), dure décision qui nous mène à l’arrêt de bus (surpris?) sauf que le bon gouvernement cubain préfère que l’on paie le taxi, les chauffeurs ont donc comme consigne de nous refuser l’entrée, ce que font les deux premiers avec un air aussi bête que possible. Par chance le troisième ne nous à pas remarquer ou a oublié la consigne, je sais pas pour les filles mais moi je commencais à frustrer un peu. Le bus est un modèle voyageur, très confortable malgré quelques bruits louches qui auraient mis le véhicule au garage il y a déjà longtemps s’il ferait parti d’Orlans Express, mais pour 17 cents, on vit assez bien avec! Le centre ville de Holguin vaut une petite visite, ici même en pays communiste il y a quelques boutiques et restos destinés aux cubains plus aisés. Le plus important objectif était de retirer de l’argent dans une banque ce qui est fait sans problème, la procédure demande par contre pas mal plus de paperasse qu’ailleurs. Ensuite, il nous faut trouver une Casa de Cambio ou nous pourront échanger une petite partie des pesos convertible en pesos cubanos. Qui fait quoi dans tout ça? La population reçoit, en plus de ses rations, des pesos cubanos une fois par mois (l’équivalent de 15 à 40$ can) qui leur sert à acheter dans des marchés publiques certaines denrées produites au pays ou faire des échanges entre eux. Le pesos convertible lui sert à acheter tout ce qui a été importé au pays ou qui est destiné au tourisme, par exemple lait en poudre, radio, tissus, alcool, cigares... La majorités des cubains ne se servent pas de cette monnaie, qui est hors de leur budget au taux de change de 1 pesos convertibles pour 24 pesos cubanos. Encore mêlé? Nous aussi, avant chaque achat on demande de quel monnaie il s’agit, par exemple en revenant vers l’arrêt de bus on tombe sur un vendeur de crème glacé qui demande 1 pesos... 1.40$Can serait réaliste, la marina demande un peu moins que ça, mais cette fois c’est un truc pour cubains et le cornet coûte environ 6 cents. Terriblement compliqué comme système monétaire, j’en conviens. L’autobus du retour se fait attendre, car il n’y a pas d’horaire ici, et une heure plus tard se pointe un veil engin qui se remplit à ras bord, se fondant dans la foule on entre sans refus, par chance. Par contre on apprend en chemin que le trajet se termine à un village 15km avant le notre, le problème est vite réglé par un camion qui s’arrête pour embarquer des gens dans sa boîte, il se rend au port juste à côté de la marina, on n’aurait pu demander mieux.


Jour 141 – 16 février


Aujourd’hui on marche jusqu’aux hotels supposément à 50 minutes de marche, pour voir le coin et obtenir quelques pesos cubains. Par contre le chemin qu’on nous a expliqué manquait un peu de détail et ça aura pris deux heures et demi, je n’aime pas marcher et c’est long mais au moins la campagne cubaine est intéréssante à voir. Arrivé dans un hotel style tout-inclus on trouve rapidement le bureau de change pour découvrir qu’il nous faut 1.4 dollar canadien pour obtenir 1 pesos convertible! Ouais... Cuba essai de gonfler un peu sa marge de profit en haussant de la sorte la valeur de sa monnaie, le problème c’est qu’avec un taux de change si désavantageux ça nous enlève le goût de dépenser, et au final moins d’argent risque d’entrer au pays que si le pesos était disons, convertible, comme le concept de base le voulait. En tout cas, pour l’instant on va jouer au vrai touriste sur la plage du tout-inclus, quand les drinks sont donnés gratuitement, le taux de change importe bien peu! Retour en taxi, première fois qu’on prend l’auto depuis plus de deux mois, ça donne l’impression d’aller drôlement vite... ou bien c’est peut-être nous qui allons drôlement lentement en voilier avec des pointes enivrantes qui frôlent les 12 km/h.


Jour 140 – 15 février

Le communisme, beau concept peut-être, mais en application ça donne un régime terriblement contrôlant. La marina est gardée en tout temps et les cubains n’ont pas droit d’y entrer sauf les employés, qui eux sont limités à leur lieu de travail et n’ont pas droit par exemple d’aller sur le quai. Tina, la relationniste qui s’occupe de nous, elle a le droit d’aller sur le quai mais doit demander l’autorisation au maître de port pour embarquer sur un bateau. Revenons au villageois qui n’ont pas le droit d’entrer dans la marina, certains sont pêcheurs (chaloupe à rames) et ils ont des limites à ne pas dépasser, en outre ils ne peuvent pas sortir de la baie. Tout ça par peur que les cubains se sauvent du pays...

Jour 139 – 14 février

Petite visite du village tout juste à la sortie de la marina ou l’on à vite fait de constater que le cubain moyen est très pauvre. Un type nous fait visiter sa maison et nous invite à venir souper quand nous voulons. La maison en question est minuscule, en béton non peinturé et meublé seulement du nécessaire, l’invitation à souper est évidemment pour arrondir les fins de mois soit en argent ou en quelconque matériel que l’on pourrait donner. C’est aujourd’hui la St-Valentin et étrangement c’est une des trois journée de fête de l’année ici, la citerne de bière est dans le village et tout le monde boit avec ce qu’il a, une bouteille de liqueur coupée ou bien une petite chaudière... on préfère ne pas goûter.

Jour 138 – 13 février

Le jour se lève et on met pied sur le quai... quoi? Sur le quai? Bien oui... la parade d’hier s’est terminée un peu tard et on a passé la nuit dans la marina, honte à moi et à mon équipière pour cette inacceptable paresse, on ira planter l’ancre un peu plus tard. Donc retour sur le quai, tout le monde semble enchanté... l’air sent quelque chose (quelque chose d’autre que de l’eau salée), puis il y a des oiseaux, contrairement aux Bahamas! Après le déjeuner la responsable de la marina nous rencontre pour nous expliquer, dans un bon anglais et français, le fonctionnement de la marina et du pays. C’est certainement l’accueil le plus chaleureux qu’on a eu jusqu’à présent, reste à souhaiter que ce sera semblable dans le reste du pays. On rencontre également Jean-Pierre et Dona du voilier Nikan, ils sont ici depuis quelques semaines et nous donnent plus d’informations sur le pays et sa population. Déjà on commence à voir les avantages et inconvénients du système communiste.

Jour 136 et 137 – 11 et 12 février



Départ un peu avant que le soleil se pointe le nez, les conditions semblent s’en tenir au prédictions de la veille. Comme prévu vers 9h on arrive à la petite passe problématique pour Argo, j’avance donc en premier pour sonder et indiquer s’il y a assez de profondeur. Tout le monde est très attentif et cherche visuellement l’eau bleu foncée qui indique le meilleur chemin ou passer et c’est réussi de justesse, le lourdeau frotte légèrement le fond sablonneux et y a fait sa trace, pas question de rebrousser chemin rendu ici! Tout le reste de l’étape se passe sans histoire, le vent arrière nous permet de faire la majorité du trajet sous voile et moi je suis dopé au gravol depuis la veille et je ne ressens pas de mal de mer, bref c’était le moment idéal pour partir. En plus on découvre que naviguer à deux est assez avantageux, c’est évidemment plus sécuritaire mais aussi désennuyant de parler à son homologue qui est de quart la nuit, pendant que les autres dorment. Le seul petit désavantage est qu’un voilier de 26 et 36 pieds ne vont pas à la même vitesse, alors dans les dernière heures Argo réduit sa voilure pendant que nous on plane, toutes voiles sorties et moteur pour appuyer, on fini par rattraper et arriver en même temps à Bahia de Vita. Audrée est l’opératrice radio toute désignée, elle nous surprend à parler espagnol au VHF comme si c’était sa deuxième langue et nous obtient l’autorisation d’entrer dans le canal et se rendre à la marina. Faire les douanes à Cuba est une expérience en soi, à tour de rôle (et parfois en même temps) se présentent un docteur, une vétériaine, un inspecteur des aliments, un douanier pour les visas et un gars avec un chien renifleur mal dompté qui pisse dans le bateau! Tout ce beau monde note absolument tout ce qui est possible de noter, la marque du moteur, la quantitée d’essence à bord, tout ce qu’on a d’équipements électroniques puis l’inspection de chaque aliment présent à bord, en notant sa provenance... bien sur. Déjà terminé? Mais non, je dois ensuite suivre un autre douanier dans son bureau pour lui répéter les même informations... type de moteur, une radio vhf, un gps portatif... Au moins celui-là était le dernier et il me remet le très important « cruising permit ». On est bouche-bée de subir ce cirque mais heureux d’être ici, suffit de répondre à leur questions et tout s’enchaîne bien, puis en retour on est dans un VRAI pays!